Commentaires sur le IV - Les Consulats

IV. Les Consulats

1. Un Consulat est le lieu de l’activité religieuse et communautaire de tous les Cultes Gavarnistes dans une gargote. Un Consulat est donc commun à tous les Cultes Gavarnistes. Chaque gargote se doit d’avoir un Consulat. Il ne peut y avoir plus d’un Consulat par gargote ni de Consulat dans une halle. Ce sont les Temples qui remplacent le Consulat dans une halle.

2. Chaque Consulat doit avoir un Consul et un vice-Consul. Il ne peut avoir plus d’un Consul ou plus d’un vice-Consul. Personne ne peut être Consul ou vice-Consul s’il occupe déjà une fonction au sein du Conseil ou du Cercle ou si il est déjà Consul ou vice-Consul d’un autre Consulat.

3. Le Consul est élu par les Prêtres de tous les Temples des halles dépendantes de la gargote du Consulat: ce sont eux qui votent. Le Consul est élu parmi eux: seuls les Prêtres de ces Temples peuvent se porter candidats à cette fonction. Le Consul est élu à vie: jusqu’à ce qu’il meurt, démissionne ou soit démis de sa fonction par l'Agora. Une fois élu, le Consul nomme parmi les Prêtres s’étant portés candidats un vice-Consul, qui sera automatiquement démis de sa fonction lorsque le Consul quittera la sienne.

4. L’élection du Consul se déclenche automatiquement lorsque la fonction devient vacante. Dès lors, les Prêtres candidats ont sept jours pour se présenter officiellement au Consulat. Puis, les Prêtres ont sept jours pour voter publiquement, à main levée, au Consulat. Enfin, le Conseil a deux jours pour éventuellement annuler l’élection et la faire recommencer depuis le début s’il juge que le Coutumier n’a pas été respecté. A défaut d’une telle intervention du Conseil, le Consul est élu et le vice-Consul peut être nommé.

5. Chaque Consul est responsable du bon fonctionnement de l’Union Gavarniste dans la gargote de son Consulat et dans les halles qui en dépendent, du respect des liants, de l’application du Coutumier, de la bonne entente entre les Cultes Gavarnistes, du relai des décisions des institutions centrales et des relations avec les institutions laïques locales. Son vice-Consul doit le seconder dans sa tâche et le remplacer en cas d’absence. Tous deux doivent se montrer justes et impartiaux.

Julien Offray a écrit:Mêmes questions que pour le chapitre III, en gros...